Burn-out & stress | Symptômes, causes et traitements http://burnout-stress.fr Prévenir et soigner le burn-out Sat, 24 Feb 2024 15:40:09 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.1.40 Surmenage : symptômes et traitement http://burnout-stress.fr/surmenage-symptomes-traitement/ http://burnout-stress.fr/surmenage-symptomes-traitement/#comments Wed, 15 Apr 2015 05:08:47 +0000 http://burnout-stress.fr/?p=365 Quels sont les symptômes de surmenage ? Existe-t-il des traitements ? Mais d’abord qu’est-ce que c’est exactement le surmenage professionnel, intellectuel ? Définition Selon le dictionnaire le surmenage renvoie à l’état de celui qui est surmené. Voilà, voilà vous êtes bien avancé ! En fait, la question du surmenage se pose lorsque l’on constate une ...

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Quels sont les symptômes de surmenage ? Existe-t-il des traitements ? Mais d’abord qu’est-ce que c’est exactement le surmenage professionnel, intellectuel ?

surmenage

Définition

Selon le dictionnaire le surmenage renvoie à l’état de celui qui est surmené. Voilà, voilà vous êtes bien avancé !

En fait, la question du surmenage se pose lorsque l’on constate une dégradation de notre état général à cause d’une activité physique ou intellectuelle trop intense. Une fatigue physique ou mentale chronique, qui peut aller jusqu’à l’épuisement, signale généralement le surmenage.

Surmenage et burn-out

Surmenage et burn-out sont des termes souvent utilisés de manière quasi synonyme.

Le surmenage, terme français et général, souligne davantage le trop-plein d’activité physique ou mentale, le fait d’être en sur-régime qui amène à l’épuisement.

Le burn-out, terme anglo-saxon, est davantage utilisé en contexte professionnel (il est parfois francisé en syndrome d’épuisement professionnel) et il évoque plutôt l’état d’épuisement. Le burn-out signifie littéralement se brûler de l’intérieur, se consumer. Sa reconnaissance en tant que maladie professionnelle est en train d’être discutée par les parlementaires.

Surmenage : 5 symptômes

Le fait d’être surmené entraîne un stress chronique, et ce stress génère des effets négatifs sur votre santé physique et mentale.

1) Fatigue, tensions musculaires, mal de dos ou encore sentiment d’être vide, sans énergie, épuisement

Dans les premiers temps on ressent simplement une fatigue de plus en plus présente. Au fur et à mesure, on a de plus en plus de mal à récupérer et si on continue à ce rythme, on va vers un état d’épuisement. Ce que l’on relevait autrefois avec facilité devient pesant et contraignant.

2) Troubles de l’attention, de la concentration, (voir de la mémorisation), maux de tête

On éprouve de plus en plus de mal à se concentrer sur ce que l’on fait. Plusieurs fonctions cognitives peuvent être touchées et diminuées.

3) Irritabilité, morosité, impression d’être à fleur de peau

On vit toute une palette d’émotions négatives, on devient moins patient, plus désagréable ce qui peut aller jusqu’à l’agressivité et au repli social.

5) Troubles du sommeil, insomnies

La libération régulière d’hormones du stress vient souvent perturber le sommeil et un cercle vicieux s’instaure : on dort mal, on récupère moins bien, il devient plus difficile de faire face aux activités de la journée, on stresse encore plus et on dort encore plus mal. Et on récupère encore moins bien !

Et ensuite, il y a aussi la peur de faire à nouveau une insomnie, ce qui renforce la probabilité qu’elle advienne.

livre surmenage intellectuel

Le surmenage intellectuel

Il y a plus d’un siècle, en 1889 exactement, paraissait un ouvrage du Docteur Aimé Riant intitulé « Le surmenage intellectuel et les exercices physiques », je vous laisse savourer ce petit extrait, qui montre à quel point ce phénomène n’est pas nouveau.

« La mode s’empare de tout. Le « travail intellectuel » ne paraissait pas devoir être un de ses sujets favoris ; il l’est devenu. Un mot n’y a pas nui : ce mot, c’est un inconnu d’hier, c’est le « surmenage ». Ce nouveau venu a fait fortune. On cherche ce qui lui a valu cet honneur. Emprunté à un tout autre vocabulaire, il s’est glissé comme furtivement dans la langue de l’hygiène et de la pédagogie. Le mot de surmenage appartient au langage vétérinaire. Surmené – dit Littré – c’est excité une bête de somme ou autre, en la faisant aller trop vite ou trop longtemps. À tort ou à raison, le terme « surmenage intellectuel » est accepté, et il restera, soit pour désigner l’état de l’individu surmené par un travail intellectuel excessif ou mal dirigé, comme quand on dit : « on reconnaît le surmenage chez un écolier aux caractères suivants », soit pour représenter la cause ou l’ensemble des causes auquel on attribue cet état, comme dans l’expression « une victime du surmenage intellectuel« .

Il abordera dans une première partie le surmenage intellectuel chez les écoliers, les étudiants puis en seconde partie, le surmenage au travail chez les professions libérales, les savants, les travailleurs du savoir. Il n’oubliera pas de préciser que si le sens du mot surmenage est nouveau à son époque, le phénomène est déjà ancien !

Au vu du titre de son ouvrage, vous vous douterez qu’il aborde l’exercice physique comme une solution au surmenage intellectuel. Et toutes les recherches scientifiques de notre siècle ont depuis, maintes et maintes fois prouvées, son efficacité. Par ailleurs, depuis la date de parution de l’ouvrage, il y a 126 ans, nous nous sommes encore plus sédentarisés et le nombre d’informations auxquelles nous sommes soumis quotidiennement par la télévision, la radio, la presse, et maintenant Internet a explosé.

Le traitement du surmenage

Faites au moins une heure par jour, une activité physique. Il n’est pas nécessaire qu’elle soit très intense. Une heure de marche rapide peut déjà vous faire beaucoup de bien. Vous pouvez aussi faire du sport ou encore des loisirs comme le jardinage.

Identifiez et occupez-vous des sources de votre surmenage et de votre stress chronique. S’il s’agit d’un surmenage professionnel, diminuer vos exigences (si dans deux mois vous êtes en burnout, l’entreprise continuera bien sans vous), voyez avec votre hiérarchie pour réorganiser votre charge de travail.

Si vous pensez être en surmenage, consultez un médecin. Vous pouvez aussi vous faire aider par un psychologue.

Faites attention à votre alimentation, évitez la viande rouge, ne mangez pas trop gras, ni trop sucré. Privilégiez l’huile d’olive.

Mettez-vous dans de bonnes conditions pour avoir un sommeil de qualité : dînez léger, évitez les excitants comme le café après 18 heures, pour la plupart d’entre nous la température idéale pour s’endormir est aux alentours de 19°, évitez les écrans avant de vous endormir (ils envoient de la lumière bleue qui dérègle notre horloge biologique et retarde notre endormissement). Dormez suffisamment.

Promenez-vous dans la nature. Des études récentes ont montré que voir de la verdure, des arbres, des paysages a un effet bénéfique sur son niveau de stress. Cela vous aidera à vous détendre, et à vous reconnecter avec vous-même.

Buvez du thé vert, et mangez des aliments qui contiennent des antioxydant. C’est bénéfique pour réduire la toxicité des hormones du stress comme le cortisol.

Si vous êtes carencés, prenez du magnésium.

Ménagez-vous des activités agréables. Écrivez dès maintenant une liste des activités qui vous aident à vous sentir bien et à vous sentir serein. Référez-vous au quotidien à cette liste que vous pouvez compléter au fil des jours.

Intéressez-vous aux techniques de relaxation, de la sophrologie à la méditation de pleine conscience, en faisant un détour par les simples coloriages antistress, il y a forcément une technique pour vous !

La musique, notamment la musique classique, a aussi prouvé des effets bénéfiques sur la réduction du niveau de stress.

acer v nitro

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12 coloriages anti stress à imprimer http://burnout-stress.fr/coloriage-anti-stress-a-imprimer/ http://burnout-stress.fr/coloriage-anti-stress-a-imprimer/#comments Mon, 13 Apr 2015 05:22:09 +0000 http://burnout-stress.fr/?p=384 Le coloriage favorise la concentration, la créativité et le bien-être. C’est pourquoi nous vous proposons ici des dizaines de coloriages anti stress à imprimer. Cette activité, que l’on réservait aux enfants et dont on se détournait généralement vers l’adolescence, a de nombreux avantages. Elle est très facile à mettre en place, nul besoin de longs ...

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Le coloriage favorise la concentration, la créativité et le bien-être. C’est pourquoi nous vous proposons ici des dizaines de coloriages anti stress à imprimer.

Cette activité, que l’on réservait aux enfants et dont on se détournait généralement vers l’adolescence, a de nombreux avantages. Elle est très facile à mettre en place, nul besoin de longs apprentissages pour bénéficier de ses effets positifs et elle reste bon marché, quelques crayons de couleur suffisent. Alors pourquoi s’en priver ?

Les coloriages anti-stress à imprimer

Pas besoin de télécharger les coloriages en pdf, vous pouvez choisir ceux qui vous plaisent le plus et les télécharger en haute qualité en cliquant sur les liens ci-dessous.

manadala zen1_l

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Ce mandala est issu de l’ouvrage : Inspiration Zen: 50 mandalas anti-stress

 

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Ce mandala est issu de l’ouvrage : Inspiration vintage: 50 coloriages anti-stress, Editions Dessain et Tolra.

 

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Ce mandala est issu de l’ouvrage : Inspiration orient : 50 coloriages antistress, Editions Dessain et Tolra.

coloriage jardin_l

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Ce mandala est issu de l’ouvrage : Inspiration jardin: 50 coloriages antistress, Editions Dessain et Tolra.

MANDALA ZEN

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Ce mandala est issu de l’ouvrage : Plus de 60 mandalas Zen, Larousse.

 

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Ce mandala est issu de l’ouvrage : Plus de 60 mandalas Zen, Larousse.

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Ce mandala est issu de l’ouvrage : Inspiration Japon, 70 coloriages anti-stress, Dessain et Tolra.

100-mandalas-zen_l

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Ce mandala est issu de l’ouvrage : 100 mandalas zen, Dessain et Tolra.

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Ce mandala est issu de l’ouvrage : Inspiration Nature, 70 coloriages anti-stress, Dessain et Tolra.

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Ce mandala est issu de l’ouvrage : Inspiration Bollywood, 70 coloriages anti-stress, Dessain et Tolra.

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Ce mandala est issu de l’ouvrage : Inspiration Fleurie, Dessain et Tolra.

9-COMP_l >> Télécharger ce coloriage style géométrique <<

Pourquoi le coloriage a un effet anti stress ?

Enfant, on passe souvent de nombreuses heures à s’amuser à colorier et à dessiner. Pour la plupart d’entre nous, c’est une activité qui est liée plus ou moins consciemment au plaisir du jeu et à l’insouciance de l’enfance.

Adulte, c’est aussi une activité qui permet de faire le vide ; on se concentre sur une seule chose et on évite de s’éparpiller dans un trop plein de pensées sombres. Cela nous permet de nous recentrer, de nous ménager un moment de repos agréable et de nous reconnecter avec nos émotions. On peut choisir de jouer, selon notre humeur, sur l’intensité et la variété des couleurs et on évite la sur-stimulation liée aux écrans.

Le coloriage est une activité agréable qui diminue le stress et favorise la sérénité. Et une fois terminée, place à la contemplation !

À noter que dans la tradition bouddhiste, les mandalas sont des supports de méditation et leur construction est en elle-même une pratique spirituelle.

Pour aller plus loin : les truc et astuces à connaître

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Stress chronique et stress aigu http://burnout-stress.fr/stress-chronique-stress-aigu/ http://burnout-stress.fr/stress-chronique-stress-aigu/#comments Thu, 09 Apr 2015 09:18:55 +0000 http://burnout-stress.fr/?p=272 Qu’est-ce que le stress chronique ? Qu’est-ce que le stress aigu ? Aujourd’hui, on va vous expliquer tout ce qu’il faut savoir sur ces formes différentes de stress. Le stress chronique Comme son nom l’indique, cet état de stress dure dans le temps. Il s’agit d’une réaction à une accumulation d’évènements, de pressions sur une ...

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Qu’est-ce que le stress chronique ? Qu’est-ce que le stress aigu ? Aujourd’hui, on va vous expliquer tout ce qu’il faut savoir sur ces formes différentes de stress.

stress chronique_stress aigu

Le stress chronique

Comme son nom l’indique, cet état de stress dure dans le temps. Il s’agit d’une réaction à une accumulation d’évènements, de pressions sur une longue période. La progression de cet état est graduelle, mais jours après jours et années après années, votre niveau de stress s’éleve et votre corps entre en sur-régime. Notre organisme n’est pas capable de se maintenir dans un tel état de sur-excitation, sans période de repos. Et cela aura des conséquences sur notre corps, notre esprit et nos relations aux autres.

Dans certaines conditions, cet état de stress peut aboutir à ce qu’on appelle un burn-out ou épuisement professionnel.

Lorsque la situation sur-régime se prolonge, le corps produit trop de certaines hormones du stress comme le cortisol et l’organisme entre en phase d’épuisement. Par ailleurs, des études montrent que le stress chronique, en raccourcissant les télomères des chromosomes,  a un effet négatif sur notre longévité.

 Signes et symptômes de stress chronique

Le stress prolongé fatigue le corps et l’esprit et peut mener à une large palette de symptômes, comme par exemple, des risques de lésions du système digestif avec inflammations gastriques et ulcères, de diminution des fonctions immunitaires, de développement de cancers. Mais le stress chronique entraîne aussi d’autres symptômes comme de l’anxiété, un état de fatigue, des ulcères gastriques, de l’eczéma.

Vous trouverez ci-dessous une liste relativement complète de différents signes de stress chronique, que l’on peut que l’on peut regrouper en quatre grands axes : les symptômes physiques, émotionnelles, intellectuelles, comportementaux.

1) Symptômes physiques

  • Problèmes digestifs, noeud à l’estomac, troubles de l’appétit
  • Troubles du sommeil, insomnies
  • Maux de tête
  • Vertiges
  • Souffle court,
  • Problèmes de peau, lésions cutanées, eczéma …
  • Tensions musculaires, mal de dos, douleurs abdominales, …
  • Fatigue
  • Hypertension
  • Hémorroïdes
  • Développement de varices
  • Inflammation des gencives, gingivite
  • Baisse de la libido

2) Symptômes émotionnels

  • Modifications de l’humeur
  • Nervosité, irritabilité, colère
  • Troubles anxieux (angoisse, anxiété, crise de panique)
  • Faible estime de soi
  • Sensibilité exacerbée, crise de nerfs

3) Symptômes intellectuels

  • Troubles de la concentration, multiplication des erreurs, oublis
  • Pensées confuses, indécision
  • Vision négative de l’avenir
  • Peut aller jusqu’à des pensées suicidaires

4) Symptômes comportementaux

  • Modification des comportements alimentaires (pouvant aller jusqu’à l’anorexie ou la boulimie),
  • Agressivité envers soi ou les autres, comportements violents
  • Tendance à s’isoler
  • Absentéisme / présentéisme
  • Évitement de certaines situations, personnes ou conversations
  • Consommation accrue de produits gras et/ou sucrées
  • Recours à des substances psychoactives (tabac, caféine, alcool, drogues)
  • Difficultés à initier ou terminer une activité
  • Dépression

Si vous vous retrouvez dans plusieurs de ces signes, prenez en acte, considérez que ce sont des signaux d’alarme envoyés par votre corps et consultez un médecin.

Quelques sources de stress permanent

  • Problèmes financiers
  • Difficultés à se loger
  • Problèmes familiaux, conflits dans le couple
  • Conflits au travail, situation de harcèlement, surcharge de travail
  • Avenir incertain dans son entreprise
  • Perte d’emploi, précarité

Traitements du stress prolongé

Plusieurs techniques existent pour diminuer son niveau de stress chronique, ce sera l’objet d’un article complet très bientôt.

En attendant, voici quelques conseils de base : faire une heure d’activité physique par jour, faire attention à son alimentation (boire du thé vert pour ses antioxydants, prendre du magnésium, si vous avez une carence), et à sa qualité de sommeil, se former à des techniques de relaxation, travailler sur les sources de stress, se ménager des périodes de récupération, des moments agréables de répit…

Le stress aigu

Le stress aigu est une réaction immédiate,  visible, vécue avec intensité, pour faire face à un événement soudain et perçu comme une potentielle menace (situation de rejet social, présentation orale, comportement dangereux ou menaçant d’une personne ou d’un animal, etc.). Habituellement quand cet événement est passé ou accepté, la réaction de stress se dénoue, et les signes de stress s’estompent. Mais si cette réaction ne se résorbe pas, et que l’événement n’est pas intégré, elle peut aboutir à un syndrome de stress post-traumatique.

stress aigu

Une réaction de stress aigu n’est pas en soi néfaste car elle vise, par un système complexe de sécretion d’hormones, à mobiliser les ressources de notre corps pour nous aider à gérer la situation.

Les 4 clefs pour créer une situation stressante

Ce qui nous stresse varie selon les personnes. Mais les recherches ont montré qu’une situation stressante comportent toujours au moins l’une de ces quatres caractéristiques :

  • faible contrôle sur la situation
    • Exemples : votre conjoint doit subir une opération chirurgicale, ou vous êtes enfermés dans un ascenseur en panne
  • événement imprévisible ou incertain
    • Exemples : un animal bondit sur vous ou un plan de restructuration est prévu dans votre entreprise et vous ne savez pas à quelle sauce vous allez être mangé, votre avenir est incertain
  • événement nouveau
    • Exemples : 1ère rencontre avec la famille de votre amoureuse(eux), 1ère présentation d’un produit/service
  • égo menacé
    • Exemples : critiques de la part d’un collègue, entretien de recrutement

Le stress aigu correspond à un état de tension élevée, dû à un événement jugé surprenant, violent ou incontrôlable. Cette réaction de stress vise à nous aider à faire face à la situation. Si l’on n’y parvient, on entre alors en stress adaptatif. Si on n’y parvient pas, la tension émotionnelle augmente encore. On éprouve un sentiment d’impuissance, de la confusion, une anxiété intense. On se sent vulnérable et on demande généralement de l’aide (ce qui est une bonne stratégie).

bon stress.

Le « bon » stress adaptatif

Le stress adaptatif  est ce que l’on considère souvent comme le « bon stress ». C’est un allié, qui nous permet de nous adapter plus facilement à une situation d’urgence. Par exemple, notre respiration se fait plus rapide, nos bronches se dilatent, s’enrichissent en oxygène ; le cœur augmente le débit sanguin et permet ainsi à un sang plus oxygéné de mieux irriguer les organes essentiels, comme les muscles et le cerveau. Les hormones du stress libèrent et augmentent aussi le niveau de sucre dans le sang offrant à l’organisme l’énergie nécessaire pour faire face. On peut constater une amélioration de certaines fonctions cognitives comme l’attention et des muscles prêts, par exemple, à fuir ou combattre.

A savoir | Un état de stress aigu auquel on n’a pas su faire face peut-être à l’origine d’une phobie. L’intensité du stress ressenti nous a complètement submergé et mis dans un état de vulnérabilité important et on se résout alors à éviter l’objet ou la situation qui a déclenché ce stress. On adopte alors un comportement d’évitement qui peut renforcer la peur de la situation évitée et la transformer en phobie.

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Psychotraumatisme et névrose traumatique http://burnout-stress.fr/psychotrauma-nevrose-traumatique/ http://burnout-stress.fr/psychotrauma-nevrose-traumatique/#comments Wed, 08 Apr 2015 04:24:55 +0000 http://burnout-stress.fr/?p=278 Ce que l’on appelle psychotraumatisme (ou névrose traumatique) apparait lorsque l’on a été confronté à un évènement particulièrement violent,surprenant et face auquel on s’est senti impuissant. Il s’agit généralement d’une situation entrainant un danger grave pour sa vie.. Symptômes d’un psychotraumatisme Il apparait différents symptômes : - cauchemars et reviviscences (l’événement est revécu de manière fréquente), ...

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Ce que l’on appelle psychotraumatisme (ou névrose traumatique) apparait lorsque l’on a été confronté à un évènement particulièrement violent,surprenant et face auquel on s’est senti impuissant. Il s’agit généralement d’une situation entrainant un danger grave pour sa vie..

PSYCHOTRAUMATISME

Symptômes d’un psychotraumatisme

Il apparait différents symptômes :

- cauchemars et reviviscences (l’événement est revécu de manière fréquente),
– flashbacks envahissants,
– et évitement de toute situation, conversation ou personne pouvant susciter des rappels douloureux de l’événement traumatique.

On peut également voir un émoussement affectif (détachement émotionnel, sentiment de dépersonnalisation et/ou de déréalisation) ou à contrario, une hyper réactivité émotionnelle.

Pour aller plus loin :
une conférence sur la mémoire traumatique de Boris Cyrulnik

Les recherches qui ont mené à cet article : « nevr0se traumatique symptomes, burn out et cauchemars, burnout et psychotraumatisme, interview boris cyrulnik burn out des enfants, memoire traumatique symptomes causes et remedes, nevrose et burn out, psychotraumatisme ».

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Le syndrome de stress post-traumatique chez l’enfant http://burnout-stress.fr/enfant-syndrome-de-stress-post-traumatique/ http://burnout-stress.fr/enfant-syndrome-de-stress-post-traumatique/#comments Wed, 08 Apr 2015 02:50:15 +0000 http://burnout-stress.fr/?p=260 Dans les années 1990, une adaptation au jeune enfant du syndrome de stress post-traumatique a été faite par Scheeringa. A partir de l’analyse de plusieurs dizaine de cas d’enfants traumatisés, il a proposé des critères d’Etat de Stress Post Traumatique (ESPT) qui seraient mieux adaptés aux enfants de moins de 4 ans. Les 6 critères diagnostiques de ...

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Dans les années 1990, une adaptation au jeune enfant du syndrome de stress post-traumatique a été faite par Scheeringa. A partir de l’analyse de plusieurs dizaine de cas d’enfants traumatisés, il a proposé des critères d’Etat de Stress Post Traumatique (ESPT) qui seraient mieux adaptés aux enfants de moins de 4 ans.

psychotraumatisme enfant

Les 6 critères diagnostiques de l’ESPT

A. La confrontation à l’événement traumatique
B. Symptômes d’intrusion
C. Symptômes d’évitement & d’émoussement
D. Symptômes neurovégétatifs
E. Les perturbations des critères B, C et D durent plus d’un mois
F. La perturbation entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

Tout d’abord il suggère une adaptation des critères « A » : l’enfant doit avoir vécu un événement traumatique, mais il n’est pas nécessaire qu’il ait ressenti une peur intense au moment de l’événement. La majeure partie de son travail consiste en un relevé des manifestations cliniques de l’ESPT chez les jeunes enfants. Il souligne que, chez ces derniers, les phénomènes de reviviscence se manifestent par des jeux post-traumatiques qui illustrent un aspect du trauma mais ne soulagent pas l’anxiété et sont moins élaborés et imaginatifs que les jeux habituels de l’enfant.

La reviviscence s’exprime aussi par la  » mise en scène  » du trauma : l’enfant met en scène le trauma dans un jeu, mais on ne retrouve pas le caractère monotone et répétitif des jeux post-traumatiques. Les cauchemars traumatiques peuvent ne pas reproduire la scène traumatique. On peut aussi constater un accroissement de la fréquence des cauchemars sans que l’enfant puisse en décrire le contenu. Enfin, l’enfant peut présenter des épisodes de dissociation et des flash-back. Contrairement aux critères utilisés pour les adultes un seul de ces symptômes suffit comme critère « B » du PTSD.

Les manifestations d’inhibition de la réactivité de l’enfant se traduiraient par la réduction de sa capacité à jouer. Cette restriction pourrait être présente alors même que l’on constate des épisodes de jeu traumatique. L’enfant se replie sur lui-même, s’isole socialement et n’exprime pas la gamme habituelle de ses émotions. Parmi ces manifestations d’inhibition de la réactivité de l’enfant, Scheeringa et ses collaborateurs proposent d’inclure la perte de savoirs-faire de l’enfant. Cette régression développementale touche, par exemple, le langage et la propreté. Pour les critères « D» un seul des symptômes suivant serait nécessaire : terreurs nocturnes, difficultés à s’endormir non liées à la peur de faire des cauchemars, somnambulisme, difficultés de concentration, hypervigilance et réaction de sursaut. Les auteurs ajoutent un nouveau groupe de symptômes qu’ils baptisent les critères « E ».

Ceux-ci représentent « l’apparition de peurs nouvelles et de manifestations d’agressivité ». Parmi celles-ci, notons l’angoisse de séparation, la peur d’aller seul aux toilettes, la peur de l’obscurité ainsi que des peurs non reliées en apparence au trauma.

Attention, ces critères alternatifs de l’ESPT chez les jeunes enfants sont en cours d’évaluation et ne sont pas encore d’usage courant.

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Stress post-traumatique : ce qu’il faut savoir http://burnout-stress.fr/stress-post-traumatique/ http://burnout-stress.fr/stress-post-traumatique/#comments Tue, 14 Oct 2014 18:31:56 +0000 http://burnout-stress.fr/?p=206 Le syndrome de Stress Post-Traumatique (PTSD) est décrit depuis plus d’un siècle, mais c’est seulement depuis les années 1980, que ce trouble est officiellement reconnu par l’ouvrage de référence des médecins psychiatres (DSM-IV). Définition de l’état de Stress Post-Traumatique (ou PTSD) Un état de Stress Post-Traumatique survient à la suite d’un événement traumatique majeur (ou choc traumatique), une rencontre avec le réel de ...

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Le syndrome de Stress Post-Traumatique (PTSD) est décrit depuis plus d’un siècle, mais c’est seulement depuis les années 1980, que ce trouble est officiellement reconnu par l’ouvrage de référence des médecins psychiatres (DSM-IV).

stress post traumatique

Définition de l’état de Stress Post-Traumatique (ou PTSD)

Un état de Stress Post-Traumatique survient à la suite d’un événement traumatique majeur (ou choc traumatique), une rencontre avec le réel de la mort. Ce syndrome a été décrit particulièrement aux États-Unis, après la guerre du Viêt Nam, où 15 % des hommes et 8 % des femmes ayant participé à ce conflit ont présenté des troubles psychiatriques dans les 10– 15 ans qui ont suivi. L’intérêt pour ce syndrome a augmenté avec la fréquence croissante des attentats terroristes, agressions diverses, catastrophes, générant un effroi devant une menace vitale.

Les symptômes liés au syndrome post-traumatique

Six critères doivent être groupés :
• une exposition à un agent stresseur représentant une menace vitale ;
• des phénomènes de reviviscence du traumatisme ou des pensées intrusives récurrentes de l’événement traumatique, souvenirs angoissants, cauchemars, attaques de panique ;
• la présence de symptômes d’évitement et d’émoussement de la réactivité par rapport à l’événement ; par exemple, refuser d’évoquer, éviter de se souvenir de l’événement ;
• des symptômes d’hyper-éveil incluant des troubles du sommeil, de l’irritabilité, une agressivité injustifiée ;
• la présence et l’évolution de ces trois derniers critères depuis plus d’un mois ;
• l’association à ces signes d’une intense détresse.

Les symptômes apparaissent habituellement dans les trois premiers mois après le traumatisme, mais peuvent être retardés et survenir après une période de latence plus longue. Ce syndrome a des conséquences psychiatriques graves, facilite des addictions et est associé a des complications cardiovasculaires fréquentes. On a constaté une augmentation du risque de complications cardiovasculaires : arythmie, angine de poitrine et infarctus du myocarde. Dans une cohorte de 165 patients adultes, anciens militaires, atteints d’infarctus, Jones a constaté la présence d’un stress post- traumatique dans 35 % des cas.

Au plan psychiatrique, le PTSD s’accompagne d’une modification durable de la personnalité qui est une des conséquences majeures de l’événement traumatisant ; les altérations anxieuses et phobiques surviennent soit rapidement dans les premières semaines, soit plus tardivement après un délai de quelques mois. Les plaintes somatiques sont très diverses touchant la sphère digestive et cardiovasculaire, avec souvent des accès de panique. Une tendance dépressive apparaît chez plus de 50 % de ces patients pouvant aller jusqu’à des idées suicidaires. De nombreux patients tentent de calmer leur anxiété par le recours à des addictions diverses (alcoolisme, haschisch, cocaïne, etc.).

Plusieurs auteurs ont étudié les conséquences des PTSD qui correspondent à une dysfonction de plusieurs structures cérébrales impliquées dans le stress : l’amygdale, l’hippocampe, le locus coeruleus. Au cours d’imageries cérébrales, l’anomalie la plus fréquemment constatée est une réduction du volume de l’hippocampe, des anomalies de structure du gyrus temporal supérieur, mais ces faits sont controversés.

Critères du trouble de stress post-traumatique selon le DSM-IV

- Le sujet a été exposé à un événement traumatique dans lequel les deux éléments suivants étaient présents : le sujet a vécu, a été témoin ou a été confronté à un ou des événements durant lesquels il aurait pu mourir ou être gravement blessés ou a été menacé de mort ou de blessure ou durant le(s)quel(s) son intégrité physique ou celle d’autrui a été menacée ;
la réaction du sujet à l’événement s’est traduite par une peur intense, un sentiment d’impuissance et d’horreur.

- L’événement traumatique est constamment revécu de l’une ou de plusieurs des façons suivantes : souvenirs répétitifs et envahissants de l’événement provoquant un sentiment de détresse et comprenant des images, des pensées, des perceptions ;
des rêves répétitifs de l’événement provoquant un sentiment de détresse ;
impression ou agissement soudain comme si l’événement traumatisant allait se reproduire ;
réactivité physiologique lors de l’exposition à des indices internes ou externes pouvant évoquer l’événement traumatisant en cause.

- Évitement persistant des stimuli associés au traumatisme et émoussement de la réactivité générale.

- Présence de symptômes traduisant une activation neurovégétative (insomnie, colère, hypervigilance).

- Les symptômes durent plus d’un mois.

 Traitement
du Stress Post-Traumatique (ESPT)

La prise en charge des patients atteints d’un choc post-traumatique est d’autant plus longue que la pathologie est ancienne. De ce fait, plus le traitement sera entrepris tôt, plus il aura de chances de réussir.

 L’EMDR

L’EMDR (pour Eye Movement Desensitization and Reprocessing) est à ce jour, la méthode thérapeutique ayant le mieux fait ses preuves dans le traitement des troubles de stress post-traumatique. C’est une technique développée par Shapiro en 1987. Elle consiste à inciter l’individu à penser ou à visualiser le trauma tout en exécutant des mouvements bilatéraux (oculaires, tapping ou auditifs). Cet exercice se répète jusqu’à la diminution de l’anxiété. L’EMDR permet de mobiliser ses ressources psychiques et d’initier un processus d’intégration du choc traumatique.

Les recherches qui ont mené à cet article : « stress post traumatique, syndrome post-traumatique burn out, traitement stress post traumatique, troubles olfactifs causés par le stress post traumatique, acces agressivité post traumatique, burn out et choc post traumatique, burn out et stress post traumatique, burn out stress post traumatique, état de stress post traumatique dsm 5, stress post traumatique suite burn out persistant ».

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Anxiété et troubles anxieux http://burnout-stress.fr/anxiete-troubles-anxieux/ http://burnout-stress.fr/anxiete-troubles-anxieux/#comments Mon, 13 Oct 2014 18:12:33 +0000 http://burnout-stress.fr/?p=199 L’anxiété et le stress sont deux états psychologiques voisins, étroitement liés. L’anxiété est une réaction normale, courante face à un événement dont on ignore le dénouement. Mais chez certains ou après un événement stressant, elle peut apparaître et faciliter une inquiétude constante, injustifiée par rapport aux événements et à la situation. Définition | L’anxiété peut se définir comme ...

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L’anxiété et le stress sont deux états psychologiques voisins, étroitement liés. L’anxiété est une réaction normale, courante face à un événement dont on ignore le dénouement. Mais chez certains ou après un événement stressant, elle peut apparaître et faciliter une inquiétude constante, injustifiée par rapport aux événements et à la situation.

anxiété stress

Définition | L’anxiété peut se définir comme un sentiment pénible d’attente, une peur sans objet, ou encore la crainte d’un danger imprécis.  Du latin anxietas « inquiétude » et angere « serrer.

C’est une conséquence du stress, une complication psychologique de celui-ci. Elle représente alors un état psychologique, un élément de la personnalité, une tendance personnelle à réagir négativement à l’environnement.

L’anxiété est un état émotionnel liée à :
– la perception d’un danger ;
– une attitude d’attente devant ce danger ;
– un sentiment de désorganisation lié à la conscience d’une impuissance totale à l’égard de ce danger.

Elle peut s’accompagner de manifestations neurovégétatives. Les plus courantes sont des palpitations, de la tachycardie, des sensations de gêne épigastrique, des alternances de pâleur et de rougeur, une sudation excessive. Ces sensations se dissipent rapidement. Dans l’anxiété pathologique, les composantes sont exacerbées et peuvent prendre un caractère plus durable.
Il apparaît des réactions exagérées devant les incertitudes de l’existence, les aléas de la vie quotidienne, et une véritable souffrance s’installe.

Tout devient motif d’inquiétude et d’appréhension impossibles à maîtriser. Finalement, l’anxieux est inquiet sans raison, devant les incertitudes de la vie de tous les jours, avec une angoisse permanente à l’égard de sa vie personnelle, de son travail, de sa famille, de son entourage. Le niveau d’anxiété est démesuré par rapport au danger réel.

Les troubles anxieux

Définition | Ces troubles se caractérisent par un vécu permanent d’inquiétude et de d’appréhension, difficilement controlable et persistant depuis au moins 6 mois. On souffre de divers symptômes somatiques (tension physique et artérielle permanente, transpiration…), psychologiques (hyper-vigilance, sentiment de malheur imminent, troubles du sommeil…) et comportementaux (évitement, crises d’angoisse voire développement de phobies, tentatives de réassurance…).

Il existe plusieurs types de troubles anxieux :

- l’anxiété panique avec crises de panique, crises aiguës d’angoisse paroxystique avec oppression, gêne épigastrique, palpitations, tachycardie.

Ces crises sont récurrentes, imprévisibles entraînant une gêne quotidienne avec une anxiété permanente dans la crainte de leurs récidives. Elles sont à type de manifestations cardiaques, respiratoires, neuropsychiatriques ;

- l’anxiété phobique telle l’agoraphobie, phobie sociale ;

- l’anxiété obsessionnelle, généralisée : c’est l’anxiété au cours de laquelle tout devient motif d’inquiétude et d’appréhension, qui augmente la tension psychologique, crée une véritable souffrance et retentit sur l’état neuro-hormonal. Ces patients ont des inquiétudes constantes à l’égard des événements de la vie quotidienne, ont constamment du souci pour le futur, l’imprévu, ressassent les événements du passé, expriment une grande sensibilité vis-à-vis de la critique, ont une gêne dans les contacts sociaux. L’inquiétude est permanente, durable, incontrôlable, envahit l’esprit du patient, appartient à tous les domaines de la vie quotidienne. Elle s’accompagne de tension musculaire, d’asthénie, d’irritabilité de difficultés de concentration.

Anxiété et angoisse

L’anxiété et l’angoisse ont été distinguées, l’anxiété étant réservée au versant psychologique, représentant un sentiment d’insécurité, un état durable, l’angoisse étant un phénomène aigu d’expression somatique avec une sensation de constriction, d’étouffement. En fait, le terme angoisse est quelquefois utilisé pour exprimer une anxiété intense, un phénomène aigu avec des sensations physiques. Les critères d’évaluation de l’anxiété sont mesurés à l’aide de l’échelle HAD – hospital anxiety depression – et des critères d’anxiété généralisée selon le DSM-IV.

Les recherches qui ont mené à cet article : « burn out et crise angoisse, burnout et anxiete, inquietude et appréhension, burn out et agoraphobie, angoisse epigastrique, anxiete generalisé burn out, anxiete reactions exagerees, anxiété sentiment pénible dattente du danger imprécis une crainte flous, burn out angoisses, burn out anxiete ».

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Stress au travail : ce qu’il faut savoir http://burnout-stress.fr/stress-au-travail-professionnel/ http://burnout-stress.fr/stress-au-travail-professionnel/#comments Mon, 13 Oct 2014 17:57:15 +0000 http://burnout-stress.fr/?p=191 De nombreux travaux soulignent le rôle délétère croissant des situations de stress liées au travail qui est un des problèmes majeurs de notre civilisation industrielle. Près d’un travailleur sur trois en Europe serait affecté par des stress professionnels et le coût du stress professionnel est évalué à 3 % du PNB des États-Unis. Le stress ...

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stress au travail

De nombreux travaux soulignent le rôle délétère croissant des situations de stress liées au travail qui est un des problèmes majeurs de notre civilisation industrielle. Près d’un travailleur sur trois en Europe serait affecté par des stress professionnels et le coût du stress professionnel est évalué à 3 % du PNB des États-Unis. Le stress au travail touche toutes les professions et tous les secteurs d’activité.

Les mécanismes du stress au travail

Les sources du stress professionnel

De nombreuses sources de stress ont été identifiées :
– risques liés aux dangers physiques ;
– relations au sein de l’entreprise ;
– conflits avec les autres employés et les supérieurs ;
– rythmes et cadences de travail inappropriés ;
– conditions matérielles pénibles ;
– sensation de frustration ;
– incertitude de la situation à long terme.

Conséquences du stress au travail

Ces stress, répétés pendant des semaines et des mois, aboutissent à un grand absentéisme, facilitent l’apparition de l’hypertension artérielle et de l’athérosclérose. Les tensions psychiques au cours du travail varient en fonction de l’implication du travailleur, des responsabilités et contraintes imposées, de la dangerosité du poste, d’une demande intellectuelle plus ou moins absorbante : attention soutenue et faible pouvoir décisionnel facilitent un stress professionnel délétère. L’insécurité de l’emploi, le management actuel des entreprises, source de contraintes et de pressions psychologiques, la notion de rentabilité et des charges de travail croissantes sont des facteurs de stress permanent.

La qualité des rapports humains avec les supérieurs hiérarchiques, les subordonnés et les collègues de travail, la compétition et les rivalités au sein de l’entreprise sont des facteurs déterminants du stress au travail. On insiste sur les stress environnementaux : le bruit est une des nuisances très souvent dénoncée dans la vie professionnelle.

Un bruit prolongé supérieur à 90 décibels représente une importante nuisance, source de troubles de l’attention, de modifications neuro-hormonales, de troubles du sommeil avec des manifestations cardiovasculaires (accélération de la fréquence cardiaque, hypertension artérielle). Le travail posté affecte les rythmes neurobiologiques et a un retentissement psychologique important facilitant l’ennui, la démotivation et des problèmes dans la vie familiale.

Les femmes ont de plus en plus souvent, outre des charges familiales et domestiques, une activité professionnelle source de frustrations et de contraintes. Elles sont soumises à des stress importants au sein de leur entreprise, ayant souvent une rémunération inférieure à celles des hommes pour les mêmes responsabilités.

Le stress est un facteur important de fragilisation de l’individu, qui peut nuire à sa santé physiologique mais aussi à son estime de soi, à sa capacité à s’adapter et à nouer des liens avec ses collègues.

Le film : j’ai mal au travail

Les recherches qui ont mené à cet article : « eachgit ».

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Stress chronique : ce qu’il faut savoir http://burnout-stress.fr/stress-chronique/ http://burnout-stress.fr/stress-chronique/#comments Mon, 13 Oct 2014 16:41:10 +0000 http://burnout-stress.fr/?p=182 Dans certaines conditions de mode de vie, dans les situations conflictuelles répétées ou prolongées, on a pu individualiser le stress psycho-émotionnel chronique ou sub-chronique ou « permanent ». On a appelé ce phénomène « l’état de piège invisible » conscient ou inconscient où la réaction d’alarme entretient un état chronique d’alerte psychologique, neuro-endocrinienne et cardiovasculaire. ...

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Dans certaines conditions de mode de vie, dans les situations conflictuelles répétées ou prolongées, on a pu individualiser le stress psycho-émotionnel chronique ou sub-chronique ou « permanent ». On a appelé ce phénomène « l’état de piège invisible » conscient ou inconscient où la réaction d’alarme entretient un état chronique d’alerte psychologique, neuro-endocrinienne et cardiovasculaire.

stress chronique

Les événements stressants de la vie actuelle sont très nombreux, pouvant appartenir à la vie familiale, à des problèmes relationnels. Il peut s’agir d’événements générant des émotions négatives (tristesse, colère, anxiété, culpabilité, honte) ou des émotions positives (joie, fierté, amour).

Le stress chronique est un stress prolongé ou répété, qui a été défini comme une adaptation permanente aux exigences de la vie quotidienne, de l’environnement, potentiellement délétère pour l’organisme par son caractère itératif ou sa durée.

Les aléas pénibles de la vie quotidienne, les contraintes dues aux conditions de travail, les conflits répétés dans l’entreprise, la crainte du chômage et l’endettement, ayant un important retentissement émotionnel, créent une situation de stress chronique associée à un risque accru d’hypertension et d’événements cardiaques.

L’impact de ces événements est modulé par des facteurs sociaux (soutien de l’entourage) et varie selon la personnalité, le tempérament de l’individu. Un bon environnement social est un facteur protecteur à l’égard des effets du stress. Les sujets isolés, sans entourage familial, sans réseau social, subissent difficilement les épreuves de la vie quotidienne. Le niveau socio-économique est inversement corrélé aux atteintes cardiovasculaires, à la mortalité globale.

Plusieurs études transversales ont montré le cumul des facteurs de risque chez les sujets stressés en situation de précarité. Les conflits répétés dans la vie quotidienne, la vie précaire dans des grands ensembles induisant des accès de colère extériorisée ou contenue, qui pérennisent des stress psychologiques, ont avec le temps des conséquences neuro-endocriniennes et hémodynamiques défavorables. Des études ont démontré qu’un environnement professionnel nuisible, des conflits familiaux répétés augmentaient le risque d’événements cardiaques.

Le stress chronique, stimulant les centres nerveux de manière répétée, intervient sur le niveau tensionnel et dans l’athérogenèse agissant sur l’état neuro-hormonal, le système immunitaire, des facteurs de thrombose, l’inflammation et le stress oxydatif.

Les mécanismes physiopathologiques impliqués sont mal connus faisant intervenir :

• des modifications tensionnelles ;
• une accélération prolongée du rythme cardiaque ;
• une augmentation de facteurs thrombogènes ;
• la dysfonction endothéliale ;
• l’inflammation.

L’activation plaquettaire avec l’hyperagrégabilité et l’augmentation du stress oxydatif facilite les thromboses vasculaires. La sensibilité du système immunitaire à l’environnement explique qu’une situation stressante et prolongée se traduit par des modifications immunitaires. En dehors de l’ACTH et des hormones surrénaliennes qui interviennent sur les taux et fonctions des lymphocytes, divers neuropeptides dont la sécrétion est activée par le stress sont augmentés : endomorphine, sérotonine, etc.

Les 4 grands facteurs de stress chronique

- Souci familial : décès ou maladie grave d’un proche, conflit dans la vie conjugale, séparation, rupture, divorce

- Condition de vie : Perte d’emploi, faillite, mutation, endettement, précarité, misère

- Maladie : Infarctus, cancer, AVC

- Accident corporel : accident de voiture, perte d’autonomie

- Divers : Insécurité, harcèlement

Il a été constaté que l’apparition des différents composants du syndrome métabolique (obésité abdominale, hypertension, insulinorésistance, dyslipidémie, facteurs d’athérosclérose coronaire) peut être influencée par le stress, l’anxiété généralisée induite par les soucis d’une vie difficile.

Le profil lipidique et les taux de LDL-cholestérol, comme l’insulinorésistance, sont modifiés chez les animaux et les individus soumis à des stress répétés. La stimulation du système rénine–angiotensine tissulaire peut influencer le métabolisme lipidique, favoriser l’hypertension et l’insulinorésistance.

En outre, le stress chronique peut agir soit directement, par les modifications biologiques qu’il détermine, soit indirectement en facilitant le tabagisme, la sédentarité, une alimentation défectueuse, l’alcoolisme et une mauvaise qualité de vie.

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Les recherches qui ont mené à cet article : « burn out stress chronique, buenout stress chronique, mécanismes du stress chronique, tout savoir sur le stress chronique ».

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Définition du stress http://burnout-stress.fr/definition-du-stress/ http://burnout-stress.fr/definition-du-stress/#comments Mon, 13 Oct 2014 16:06:48 +0000 http://burnout-stress.fr/?p=15 Le stress – terme populaire –  est un mot anglais, sans équivalent en français, très utilisé de nos jours dans la vie courante. Venant du latin stringere, serrer, qui évoque une situation de pression et de contrainte, c’est un terme ambigu, employé dans un sens différent selon les auteurs. Cause pour les uns, réponse pour ...

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Le stress – terme populaire –  est un mot anglais, sans équivalent en français, très utilisé de nos jours dans la vie courante. Venant du latin stringere, serrer, qui évoque une situation de pression et de contrainte, c’est un terme ambigu, employé dans un sens différent selon les auteurs.

Cause pour les uns, réponse pour les autres, le stress est un processus complexe comprenant la réponse physiologique, biologique et psychologique de l’individu soumis à une agression, une menace, une contrainte physique ou psychique, une situation imprévue traumatisante.

Définition biologique du stress

À l’origine, en 1936, Hans Selye, père de la conception scientifique du stress, le définissait comme une « réponse non spécifique, variable d’un individu à l’autre, à une agression physique, agression responsable d’une réaction hormonale et neurovégétative à l’origine d’un véritable syndrome général d’adaptation ».

Pour cet auteur, c’est un syndrome général non spécifique, avec une phase d’alerte mettant en jeu les mécanismes de défense de l’organisme, une phase d’adaptation ou de résistance, avec des défenses augmentées, permettant d’affronter des situations difficiles, et quelquefois une phase d’épuisement avec défaillance des capacités d’adaptation.

Le stress est une réponse normale, stéréotypée, commune à une agression. Chez l’animal soumis à une agression, Selye décrit un syndrome comportant : lésions viscérales aiguës, hypertrophie de la corticale des glandes surrénales, hémorragies viscérales, atrophie des ganglions lymphatiques et ulcérations digestives. Tous les agents stressants, en particulier les traumatismes psychologiques et affectifs, provoquent une réponse biologique stéréotypée hormonale, immunitaire, cardiovasculaire, cellulaire. La stimulation excessive en intensité, en durée, dépasse les possibilités d’adaptation et s’avère dangereuse pour l’organisme du sujet stressé.

À côté des réactions tissulaires spécifiques aux divers agents agressifs (physiques, chimiques, nerveux), une série de phénomènes non spécifiques apparaît. La réaction de stress varie en fonction de facteurs génétiques et comportementaux liés à la personnalité de l’individu, à son environnement, à des possibilités individuelles d’adaptation. La conception du stress s’est progressivement élargie, devenant de plus en plus complexe, et sa dimension psychologique s’est développée.

Définition psychologique du stress

On a étendu le terme aux stress psycho-émotionnels, aux traumatismes psychologiques et affectifs.

Wolff décrit le stress comme la réponse à un mélange de stimuli physiques et psychologiques, capables de modifier profondément l’homéostasie.

Delay parle d’un état de tension aiguë de l’organisme, obligé de mobiliser immédiatement ses défenses pour faire face à une situation menaçante.

Pour Lôo, le stress est un événement, une situation psychologique agressive, à retentissement organique : « l’interaction entre une force et la résistance de l’organisme à cette force, le complexe agression–réaction ». Un symposium sur le stress l’a décrit comme « une force douloureuse ou contraire qui génère une tension sur le plan émotionnel et physique ».

Terme banalisé, le stress désigne un mal-être psychologique et physique dont la cause se trouve dans des pressions extérieures variées (agressions, conflits familiaux et professionnels, problèmes matériels imprévus). En fait, dès 1914, Cannon a utilisé le terme d’homéostasie, insistant sur le maintien de l’équilibre intérieur et le rôle de la sécrétion d’urgence d’adrénaline en réponse à la peur et à la fureur. Il posait le problème des réactions de l’organisme de l’individu agressé visant à maintenir un équilibre avec l’environnement.

Sterling et Eyer en 1988 ont introduit le terme d’allostasie pour faire référence aux réponses, aux « ajustements » de l’organisme soumis à des agressions quotidiennes pour maintenir son équilibre intérieur. C’est le maintien de la stabilité à travers le changement.

L’allostasie prolongée ou dysrégulée conduit à une « surcharge allostatique », terme créé par Mac Ewen, qui implique des anomalies et la prolongation des réponses neuro-endocrines, métaboliques et immunitaires aboutissant à des états pathologiques chroniques.

À long terme, la charge allostatique, les processus d’adaptation telle l’accélération de la fréquence cardiaque, l’élévation tensionnelle et la sécrétion de corticoïdes entraînent des lésions vasculaires et cérébrales. Appley fait remarquer qu’en tant que concept psychologique, on utilise l’expression de tension, de pression contraignante, non seulement par rapport à des conditions d’environnement ou psycho-sociales extrêmes, mais aussi comme un terme impliquant le conflit, la menace, l’agression, toute atteinte à la sécurité, avec anxiété et peur réactionnelles.

Un terme populaire, sujet à interprétation

Si le stress traduit une réaction de lutte en mobilisant les défenses de l’organisme, il est devenu un terme populaire traduisant la nécessité de faire face à des agressions, des situations pénibles, des événements éprouvants. Les émotions désagréables, deuils, séparations, colères violentes et terreurs soudaines sont sources de stress. Ainsi à la lecture des publications concernant le stress, il est évident que ce terme relève d’interprétations diverses. C’est un terme universel, le nouveau mal du siècle pour Stora. Ce concept s’est élargi avec la prise en considération grandissante des réactions adaptées ou non aux contraintes psychologiques dues aux événements de la vie quotidienne avec un retentissement psychosomatique important. On privilégie le rôle des interactions entre l’impact des événements stressants sur l’organisme et des facteurs individuels, psychologiques, génétiques, comportementaux liés à l’expérience et à l’environnement de l’individu.

Les agents stressants comportent tout agent physique, chimique ou émotionnel qui s’exerce sur l’organisme et provoque une contrainte, une tension, une réaction de défense pouvant devenir pathologique. Pour certains, il signifie stimulus, agression physique ou psycho-émotionnelle, pour d’autres, c’est la réponse qui est prise en compte. Mais comment un choc psychologique peut-il retentir sur la genèse des arythmies, la fonction ventriculaire gauche, l’athérogenèse et notre état immunitaire ? Des quantités de travaux expérimentaux chez l’animal et chez l’homme mettent en évidence des combinaisons complexes d’interactions neuro-humorales, biologiques, métaboliques, ayant des conséquences cardiovasculaires délétères.

Le stress constitue le processus dynamique d’adaptation psychologique et physiologique de l’organisme aux contraintes physiques et psychiques soudaines, mais aussi aux sollicitations de l’environnement, aux agressions inhérentes au milieu, aux conditions de vie.

Selon Lazarus et Folkman, le stress n’est pas défini comme une simple réponse, il apparaît comme une transaction entre la personne et l’environnement dans laquelle la situation est évaluée par l’individu comme débordant ses ressources et mettant en danger son bien-être.

Les systèmes de défense mis en jeu par le stress sont bénéfiques à court terme et délétères à longue échéance : l’adrénaline, les glucocorticoïdes permettent de faire face à une demande urgente, mais leur élévation prolongée favorise l’athérogenèse, l’hypertension et le diabète.
On a pu observer des réponses physiopathologiques qui vont de pair avec l’incapacité d’un individu à s’adapter harmonieusement aux contraintes psychologiques et sociales imposées par notre mode de vie, au xxie siècle. Le stress psychologique est une notion subjective, son appréciation dépend de la perception individuelle et du contexte dans lequel il est subi.

Différents stresseurs conduisent à des réponses variées et les stress sont perçus de façon diverse en fonction des caractéristiques de l’événement et du contrôle que le sujet exerce à leur égard.

Il est une source de dépressions réactionnelles, si les personnalités les plus stables font face à une situation affligeante (maladie grave, deuil, séparation, conditions de travail), par contre, d’autres, introvertis, plus fragiles psychologiquement, avec des structures de personnalité particulières, développent facilement des maladies psychosomatiques (ulcères, hypertension et multiples événements cardiovasculaires,…)

Un même événement déclenchant a des répercussions très différentes chez des individus, en fonction de leur âge, de leur expérience, de leur personnalité et de leur environnement psychosocial.

Différents types de stress

On distingue plusieurs types de stress :

• les stress cognitifs dus à des traumatismes psychiques : émotions violentes, effroi, chagrins intenses à l’occasion des événements dramatiques de la vie ;

• les stress non cognitifs : traumatismes et blessures physiques, infections, douleurs intenses, bruits soudains ou prolongés, chaleur ou froid excessif.

Ces deux types de stress, physique et psychique, sont souvent associés.
Selon leur durée, on individualise des stress aigus, ponctuels, des stress intermittents liés à des séquences d’événements contraignants répétés et un stress permanent. Nous vivons dans une société qui expose à des stress multiples : outre les événements imprévisibles mettant en jeu brutalement la vie de l’individu, les catastrophes naturelles (séisme, éruption volcanique, inondation), les accidents de la circulation, les agressions, les attentats terroristes et les situations conflictuelles favorisent les émotions fortes. Les effets immédiats et les conséquences des stress sont différents en fonction de leur durée, de leur répétition, de leur intensité et de la personnalité de l’individu.

La réaction au stress met en jeu un ensemble de facteurs, les traits de personnalité, des processus cognitifs d’attention et de mémoire, le soutien social, l’environnement.

Les migrations des populations, leur insertion difficile dans un environnement souvent hostile et la précarité augmentent leur vulnérabilité et l’éclosion de troubles mentaux et somatiques.

Les sources de stress ne peuvent pas expliquer à elles seules l’apparition de pathologies et d’autres facteurs doivent être pris en considération tenant à la personnalité de l’individu et à sa sensibilité, son équilibre psychique, son état biologique, sa génétique. La réaction à un stress est d’autant plus intense que l’émotion engendrée par le stress est plus forte.

Les recherches qui ont mené à cet article : « le tress au travail : les réactions au stress les différences individuelles de vulnérabilité au stress, foundju3 ».

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