Dans certaines conditions de mode de vie, dans les situations conflictuelles répétées ou prolongées, on a pu individualiser le stress psycho-émotionnel chronique ou sub-chronique ou « permanent ». On a appelé ce phénomène « l’état de piège invisible » conscient ou inconscient où la réaction d’alarme entretient un état chronique d’alerte psychologique, neuro-endocrinienne et cardiovasculaire.
Les événements stressants de la vie actuelle sont très nombreux, pouvant appartenir à la vie familiale, à des problèmes relationnels. Il peut s’agir d’événements générant des émotions négatives (tristesse, colère, anxiété, culpabilité, honte) ou des émotions positives (joie, fierté, amour).
Le stress chronique est un stress prolongé ou répété, qui a été défini comme une adaptation permanente aux exigences de la vie quotidienne, de l’environnement, potentiellement délétère pour l’organisme par son caractère itératif ou sa durée.
Les aléas pénibles de la vie quotidienne, les contraintes dues aux conditions de travail, les conflits répétés dans l’entreprise, la crainte du chômage et l’endettement, ayant un important retentissement émotionnel, créent une situation de stress chronique associée à un risque accru d’hypertension et d’événements cardiaques.
L’impact de ces événements est modulé par des facteurs sociaux (soutien de l’entourage) et varie selon la personnalité, le tempérament de l’individu. Un bon environnement social est un facteur protecteur à l’égard des effets du stress. Les sujets isolés, sans entourage familial, sans réseau social, subissent difficilement les épreuves de la vie quotidienne. Le niveau socio-économique est inversement corrélé aux atteintes cardiovasculaires, à la mortalité globale.
Plusieurs études transversales ont montré le cumul des facteurs de risque chez les sujets stressés en situation de précarité. Les conflits répétés dans la vie quotidienne, la vie précaire dans des grands ensembles induisant des accès de colère extériorisée ou contenue, qui pérennisent des stress psychologiques, ont avec le temps des conséquences neuro-endocriniennes et hémodynamiques défavorables. Des études ont démontré qu’un environnement professionnel nuisible, des conflits familiaux répétés augmentaient le risque d’événements cardiaques.
Le stress chronique, stimulant les centres nerveux de manière répétée, intervient sur le niveau tensionnel et dans l’athérogenèse agissant sur l’état neuro-hormonal, le système immunitaire, des facteurs de thrombose, l’inflammation et le stress oxydatif.
Les mécanismes physiopathologiques impliqués sont mal connus faisant intervenir :
• des modifications tensionnelles ;
• une accélération prolongée du rythme cardiaque ;
• une augmentation de facteurs thrombogènes ;
• la dysfonction endothéliale ;
• l’inflammation.
L’activation plaquettaire avec l’hyperagrégabilité et l’augmentation du stress oxydatif facilite les thromboses vasculaires. La sensibilité du système immunitaire à l’environnement explique qu’une situation stressante et prolongée se traduit par des modifications immunitaires. En dehors de l’ACTH et des hormones surrénaliennes qui interviennent sur les taux et fonctions des lymphocytes, divers neuropeptides dont la sécrétion est activée par le stress sont augmentés : endomorphine, sérotonine, etc.
Les 4 grands facteurs de stress chronique
- Souci familial : décès ou maladie grave d’un proche, conflit dans la vie conjugale, séparation, rupture, divorce
- Condition de vie : Perte d’emploi, faillite, mutation, endettement, précarité, misère
- Maladie : Infarctus, cancer, AVC
- Accident corporel : accident de voiture, perte d’autonomie
- Divers : Insécurité, harcèlement
Il a été constaté que l’apparition des différents composants du syndrome métabolique (obésité abdominale, hypertension, insulinorésistance, dyslipidémie, facteurs d’athérosclérose coronaire) peut être influencée par le stress, l’anxiété généralisée induite par les soucis d’une vie difficile.
Le profil lipidique et les taux de LDL-cholestérol, comme l’insulinorésistance, sont modifiés chez les animaux et les individus soumis à des stress répétés. La stimulation du système rénine–angiotensine tissulaire peut influencer le métabolisme lipidique, favoriser l’hypertension et l’insulinorésistance.
En outre, le stress chronique peut agir soit directement, par les modifications biologiques qu’il détermine, soit indirectement en facilitant le tabagisme, la sédentarité, une alimentation défectueuse, l’alcoolisme et une mauvaise qualité de vie.
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